J'ai vu... L'école buissonnière de Nicolas Vanier
Samedi après-midi alors que ma fille était en vadrouille avec ses amies, que mes hommes étaient en plein montage des nouveaux meubles du fils qui est passé d’une chambre d’enfant à un univers manga, japon, clic clac du sol au plafond, je me suis éclipsée et me suis choisi un film qu’il me tenait vraiment à cœur de voir… J’ai donc posé mes fesses sur le gros fauteuil rouge (Le C17 comme toujours ou presque pour être précise) et je me suis laissée emporter par L’Ecole Buissonnière, le dernier film de Nicolas Vanier, qui réunit un joli casting : Cluzet, Karsenti, Elmosnino, Berléand et le jeune Jean Scandel dont c’est là le premier rôle !
J’aime beaucoup les films de Vanier, comme Loup qui juste une magnifique ode à la Nature. En fait en faisant quelques recherches, je m’aperçois que j’ai vu les huit films réalisés par l’aventurier du Grand Nord et que je les ai tous adorés… Toujours plein de douceur et de subtilité, que ce soit dans les personnages ou dans la mise en scène au travers de somptueux paysages.
Voici le synopsis : Paris 1930. Paul n’a toujours eu qu’un seul et même horizon : les hauts murs de l’orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Confié à une joyeuse dame de la campagne, Célestine et à son mari, Borel, le garde-chasse un peu raide d’un vaste domaine en Sologne, l’enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d’une région souveraine et sauvage. L’immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s’acharne sur le plus rusé et insaisissable d’entre eux, Totoche. Au cœur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l’apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n’est pas venu là par hasard…
Bon et bien sans surprise, je suis restée scotchée jusqu’à la fin avec un sentiment de « c’est déjà fini ? » ! Les acteurs jouent à merveille, ils sont touchants et drôles à la fois, et selon la volonté du réalisateur, il y a ceux qu’on aime et ceux que l’on aime moins. On ne déteste personne sauf une personne mais je ne vous dirai ni qui ni pourquoi 😊
Ce gamin des villes qui découvre LA LIBERTE de courir à travers la forêt, de pêcher, de découvrir le magnifique brâme des cerfs ! Si ce film avait été en 3D je pense que les mains se seraient tendues pour caresser les animaux !
Concernant les acteurs, j’ai aimé leurs jeux et pourtant je ne suis pas fan d’Elmosnino que je n’avais pas trop apprécié dans le film sur Gainsbourg. Bon ok, il avait eu un César pour ce film mais ce n’était vraiment pas ma tasse de thé. Dans ce film, il joue le rôle de Borel, un garde-chasse privé qui traque les braconniers comme Totoche (François Cluzet) et qui se révèle ne pas être très fute-fute au contraire de Totoche ! Tout ce film tourne autour du gamin, Paul qui, pour son premier rôle joue à la perfection. Je ne parle pas de Berléand, acteur génial qui rien que par son regard vous saisit déjà ! Cluzet est lui aussi génial dans ce rôle d’ermite !
Mais est-il vraiment un ermite ? Et que cache Célestine au petit Paul ? Au comte ? A Borel, son mari ?
Bien entendu je ne vais pas vous le dire et vous encourager à aller voir ce joli film qui a fait de mon samedi une parenthèse de douceur et de beauté de la Nature…. Une histoire familiale et adorable qui je l'espère vous transportera autant que moi !
Il ne me reste plus qu’à trouver le livre pour voir de quelle manière Vanier l’a adapté sur Grand Ecran.
Bonne soirée
Nathalie